Artistic Approach

Deceive the eye thanks to the complicity of the spirit by playing on the forms and the composition resulting from simple black lines on a white background, is one of the pillars of my art. 

Charles Blanc, in his grammar of the arts of drawing writes: « […] if straight lines and angles naturally express […] strength, energy, resistance, duration, how striking the expression will become if the lines continue, if the surfaces extend and prolong themselves, if the forms grow, under the same angle, in a creation of architecture! Then everything will be great ».

The power of lines and forms on our mind and our interpretation is great. A possible interpretation is that Charles Blanc ascribes more importance to the drawing of the architecture, because he disregards the material and the three dimensions by speaking about the principal elements being able to express this greatness. It is this aspect, among others, that I work on in my art: by trying to bring together the Architecture (from nature or built by human) and his drawing, and by its forms, to develop and redraw the boundaries of all that is intrinsic in them. I am therefore in a phase of development and in my art I try to push abstraction in its limits, in a process of constructivism, games of perspective and combinations of forms or deformations.

 With as little material as possible, the rendering agrees on the tones of minimalism while bringing out depth, organization, superposition, continuity, interruptions and interpretations of the material, sometimes complexity, strength or fragility (“la grande Eiffelle”), or even light, and a beauty of forms which, in the real world, are drowned by their aspect/color/environment and cannot be considered by them alone when looked at (example of “Toits de Paris”). …In order to highlight the underlying architecture in our way of looking at what we have before our eyes I reproduce its features on a white background as I see it and find it beautiful.

This first series, only started in November 2019, pushes me more and more into experimentation. It seems to me that what I produce is unlike anything that is being done today. What I create is neither like the contemporary experimental forms of media which are more original and different from each other, nor like realism (but at the limit of abstraction), nor graphic design and illustration.

Finally, in this first series, I wish to refrain from adding any additional color. This approach aims to raise in an even more provocative way the aesthetic result created by the simple line and harmony of forms, which can indirectly raise the question which contribution the use of color or material might make to these works. What else would they add?

Editor’s note: Here, the spectator’s mind must remain as free as possible in the interpretation of what he sees (it is given the choice of listening to the audios and reading the texts or not), appropriating and imagining colours and materials if he wishes, and simply letting himself be guided in a process of individual creation and thus adding a new dimension to it.

FRENCH VERSION:

Tromper le regard grâce à la complicité de l’esprit en jouant sur les formes et la composition découlant de simples lignes noires sur un fond blanc, est l’un des piliers de mon art. 

Charles Blanc, dans sa grammaire des arts du dessins écrit: “[…] si les lignes droites et les angles expriment naturellement […] la force, l’énergie, la résistance, la durée, combien l’expression va devenir frappante si les lignes se continuent, si les surfaces s’étendent et se prolongent, si les formes grandissent, sous le même angle, dans une création de l’architecture! Tout alors y sera grand“.

Le pouvoir des lignes et des formes est grand sur notre esprit et notre interprétation. On peut interpréter ici, que Charles Blanc relève l’importance du dessin de l’architecture, car il en omet la matière et la trois dimension dans ce qu’il soutient comme les principaux éléments pouvant exprimer cette grandeur. C’est cet aspect que je travaille, entre autre, dans mon art : en tentant de réunir l’architecture conçue par la nature ou construite par l’homme et son dessin, et par ses formes, développer et repousser les limites de  tout ce qu’elles contiennent en elles d’intrinsèque. Je suis donc dans une phase de développement et d’essais poussant l’abstraction, dans une démarche de constructivisme, de jeux de perspectives et d’assemblages de formes ou encore de déformations.

 Avec le moins de matière et matériel possible, le rendu s’accorde sur les tons du minimalisme tout en faisant ressortir de la profondeur, de l’organisation, de la superposition, de la continuité, des interruptions et interpréter de la matière, parfois de la complexité, de la force ou de la fragilité (“la grande Eiffelle”), ou même de la lumière, et une beauté des formes qui, dans le réel, sont noyées par leur aspect/couleur/environnement et ne peuvent être considérées par elles seules lorsqu’on les regardent (exemple des toits de paris)…c’est dans le but de rendre au dessin de l’architecture sa place dans notre façon de voir et regarder ce que l’on a sous les yeux que je reproduis ses traits sur ce fond blanc, comme je le vois et le trouve beau.

 Cette première série, débutée seulement en novembre 2019, me pousse donc toujours plus dans l’expérimentation. Ce que je produis ne ressemble, me semble-t-il, à rien de ce qui est fait aujourd’hui. Ce que je créé n’est ni de l’ordre directement du contemporain entendu sous la forme expérimentale de médias tous plus originaux les uns des autres, ni de l’ordre du réalisme (mais à la limite de l’abstraction), ni de celui du graphisme et de l’illustration.

 Enfin, je souhaite dans cette première série, m’abstenir de tout ajout de couleur supplémentaire. Cette démarche a pour but de relever de façon encore plus provocante la résultante esthétique créée par le simple trait et l’harmonie de formes, pouvant également poser le questionnement indirect de l’apport de l’utilisation de la couleur ou matière sur ces œuvres. Qu’ajouteraient-t-elles de plus?

Ndl: Ici, l’esprit du spectateur doit rester le plus libre possible dans l’interprétation de ce qu’il voit (il lui est laissé le choix d’écouter les audios et lire les textes ou non), s’approprier et imaginer des couleurs et matières si il le souhaite, et simplement se laisser guider dans un processus de création individuelle et ajouter ainsi une nouvelle dimension aux oeuvres.